NOTES

 

Dictionnaire de Chaudon et Delandine : « ALEXANDRE le GRAND, fils de Philippe roi de Macédoine, né à Pella 356 ans avant J. C., la nuit même que fut consumé le temple de Diane, annonça de bonne heure ce qu'il seroit un jour. » Et, à l'article DIANE: « Le plus célèbre de tous les temples érigés à Diane, étoit à Ephèse. Cet édifice, que Pline appelle le prodige de la magnificence Grecque, la merveille de l'univers, passoit pour une des sept merveilles du monde. [...] Un fou, nommé Erostrate, le brûla pour immortaliser son nom, la même nuit que naquit Alexandre le grand, 336 avant J. C. On remarque que ce temple fut brûlé sept fois, et autant de fois rétabli; et qu'Alexandre offrit aux Ephésiens tout ce qu'ils voudroient, pour lui rendre son premier éclat, s'ils lui permettoient de mettre son nom dans l'inscription du frontispice. Ils le refusèrent poliment. »

 

Dans le Journal d’un poète, Vigny note, à la date du 3 mars [1839] : « Voir à l’Athenaeum si l’an 356 av. J.-C. qui fut l’année de la naissance d’Alexandre et de l’incendie du temple d’Ephèse par Erostrate, fut celle de Platon. » -éd. Baldensperger, 525. (Note manuscrite de P. Albouy dans son exemplaire de William Shakespeare.)

 

Moreri et Chaudon-Delandine ont tous deux un article pour Ctésiphon, qui dessina les plans du temple d'Artémis à Ephèse; mais cela ne nous dit pas comment Hugo est arrivé à ce nom.